Et Dieu ne pesait pas lourd...

Et Dieu ne pesait pas lourd...

Frédéric Fisbach
Du 11 au 28 janvier 2018
Nouvelle salle
1h20
© Simon Gosselin

Sous nos yeux, Anton, qui se dit acteur, raconte sa vie rocambolesque. Invente-t-il ? Anton brouille les pistes, commente abondamment l’humanité, « délire en formule 1 ». Il cherche à sauver sa peau en baratinant brillamment ses geôliers djihadistes ou services secrets américains. Ce monologue écrit par Dieudonné Niangouna pour Frédéric Fisbach est une adresse vertigineuse, échevelée, poétique et insolente au monde contemporain.

En 2014, Frédéric Fisbach demande à Dieudonné Niangouna un texte qui servirait d’exutoire à leur colère partagée contre le monde tel qu’il ne va pas. Quelques mois plus tard l’auteur congolais livre un pamphlet qui dresse un sévère état des lieux du monde contemporain, humour non exclu. Dieu, notamment, en prend pour son grade, lui qui à la fin des années 60, quand Anton, le personnage principal, grandissait en banlieue, ne « pesait pas lourd », pas encore...

Générique

Mise en scène et interprétation Frédéric Fisbach
Texte Dieudonné Niangouna

Dramaturgie Charlotte Farcet
Collaboration artistique Madalina Constantin
Scénographie Frédéric Fisbach et Kelig Le Bars 
Lumière Kelig Le Bars
Son John Kaced
Vidéo John Kaced et Étienne Dusard
Répétitrice Juliette Murgier
Régisseuse générale Martine Staerk
Régisseur lumière Jacques Guinet
Régisseur son et vidéo Frédéric Constant

Construction décor Ateliers de la MC93

Production MC93 — Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Ensemble Atopique 2

Coproduction Pôle arts de la Scène - Friche la Belle de Mai

Avec le soutien du Grand T — théâtre de Loire-Atlantique, de la Ville de Cannes, et Châteauvallon — scène nationale dans le cadre d’une résidence de création.

Remerciements au Grand T — Théâtre de Loire-Atlantique

Le texte est publié aux Éditions Les Solitaires intempestifs.

 

Dieudonné Niangouna

Dieudonné Niangouna est auteur, metteur en scène et comédien. Il crée le Festival international de théâtre Mantsina sur scène à Brazzaville, sa ville natale et dont il assure la direction jusqu’en 2016.

Né en 1976, il a grandi au rythme des guerres qui ont ébranlé son pays tout au long des années 1990. Après des études à l’École nationale des Beaux-Arts de Brazzaville, il s’oriente vers le théâtre. Il joue avec plusieurs compagnies dans : Le Revizor de Nicolas Gogol, L’exception et la règle de Bertold Brecht et La liberté des autres de Caya Makhélé. En 1997, en pleine guerre civile, il éprouve le besoin d’exprimer ce qui se passe dans la rue, en dehors des théâtres détruits par la guerre, et fonde avec son frère Criss Niangouna la compagnie Les Bruits de la Rue, dont il signe les textes et les mises en scène : La Colère d’Afrique, Bye-Bye et Carré blanc. Il met en scène et joue Dans la solitude des champs de coton de Bernard- Marie Koltès, présenté en France, en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale en 2006.

En 2005, Dieudonné Niangouna fait partie des quatre auteurs de théâtre d’Afrique présentés en lecture à la Comédie-Française. Au Festival d’Avignon, il crée Attitude Clando en 2007, Les Inepties volantes en 2009, et Shéda en 2013. En 2011, il présente Le Socle des vertiges aux Francophonies en Limousin, au Wiener Festwochen et au Théâtre Nanterre-Amandiers.

En 2014, il crée Le Kung-Fu aux Laboratoires d’Aubervilliers.

Dieudonné Niangouna a été artiste associé à l’édition 2013 du Festival d’Avignon et artiste associé au Künstlerhaus Mousonturm à Francfort jusqu’en mars 2017.

Parmi ses textes récemment parus : Attitude Clando et Les Inepties volantes dans le même ouvrage aux Éditions Les Solitaires Intempestifs. Chez le même éditeur, sont parus Le Socle des vertiges en 2011, et Acteur de l’écriture en 2013. Les Éditions Carnets-Livres publient un recueil de pièces comprenant Shéda, Un rêve au-delà et en 2013 M’appelle Mohamed Ali. Nkenguegi dernier ouvrage de Dieudonné Niangouna et Et Dieu ne pesait pas lourd... sont parus en octobre 2016 aux Éditions Les Solitaires Intempestifs.

Frédéric Fisbach

Après une formation de comédien au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Frédéric Fisbach accompagne les premières années de l’aventure de la compagnie de Stanislas Nordey jusqu’au Theâ̂tre Nanterre-Amandiers. Il crée sa première mise en scène en 1992 au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis, Les Aventures d’Abou et Maïmouna dans la lune d’après Bernard-Marie Koltès. À la suite de ce spectacle, il fonde sa compagnie l’Ensemble Atopique et devient artiste associé de la Scène Nationale d’Aubusson.

En 1994, il monte L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel, avant de s’intéresser à Maïakowsky, Kafka, Racine, Corneille et à Strindberg.

Lauréat de la villa Medicis hors les murs en 1999, il séjourne au Japon, découvre les arts traditionnels de la scène et rencontre l’auteur dramatique Oriza Hirata, dont il mettra en scène Tokyo Notes et Gens de Séoul.

De 2000 à 2002, il est artiste associé au Quartz de Brest, il crée Les Paravents de Jean Genet avec la compagnie de marionnettistes traditionnels japonais Youkiza et Bérénice de Racine avec le chorégraphe Bernardo Montet.

Il est ensuite nommé directeur du Studio-Théâtre de Vitry en 2002 puis est codirecteur avec Robert Canterella du Centquatre, à Paris, de 2006 à 2009.

Artiste associé du Festival d’Avignon en 2007, il propose pour la Cour d’honneur une installation, performance de trois jours et trois nuits où il convie le public à des conférences, ateliers de pratiques théâtrales et à la représentation de Les Feuillets d’Hypnos de René Char. Il présente aussi Les Paravents de Jean Genet. Au Festival d’Avignon 2011, il monte Mademoiselle Julie d’August Strindberg avec notamment Juliette Binoche. En 2013, il y met en jeu Corps... d’après le roman d’Alexandra Badea.

La même année, il met en scène Elisabeth ou l’Equité d’Eric Reinhardt au théâtre du Rond-Point.

Il est acteur dans Shéda, écrit et mis en scène par Dieudonné Niangouna et créé dans la carrière Boulbon en 2013 au Festival d’Avignon. Il est également interprète de 2005 à 2012 dans Hippolyte de Robert Garnier, Phèdre de Racine, en 2009, et dans Images latentes en 2010.

Il met en scène des opéras, contemporains ou classiques, Forever Valley en 2000, suivi par Kyrielle du sentiment des choses, Agrippina, et Shadowtime.

Il réalise un long métrage en 2007, La Pluie des prunes qui reçoit le Prix du meilleur film au Festival du film de Genève.

© Simon Gosselin
Représentations
jeu 11 jan 2018
ven 12 jan 2018
sam 13 jan 2018
dim 14 jan 2018
mar 16 jan 2018
mer 17 jan 2018
jeu 18 jan 2018
ven 19 jan 2018
sam 20 jan 2018
dim 21 jan 2018
mar 23 jan 2018
mer 24 jan 2018
jeu 25 jan 2018
ven 26 jan 2018
sam 27 jan 2018
dim 28 jan 2018
Tarifs

25€ à 9€

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Entretien
Rencontre avec Frédéric Fisbach
Et Dieu ne pesait pas lourd...