La fin des fins

La fin des fins

Léonora Miano
Jeudi 30 mars 2017
Bibliothèque Elsa Triolet, Bobigny
© JF Paga - Grasset

La fin des fins est le troisième mouvement de Ce qu’il faut dire, ensemble de monologues consacré à l’expérience subsaharienne et afrodescendante contemporaines. Après Le Fond des choses que travaille la notion d’immigration non choisie et La Question blanche dont le propos s’intéresse à l’invention de la race, ce dernier texte est une manière de synthèse. Il ne s’agit pas tant de résumer les deux mouvements précédents que de prendre de la hauteur. La fin des fins s’écarte de la restitution des faits historiques ou de l’autocélébration pour questionner une certaine idée de la grandeur. 

Si la France peine à se reconnaître dans des figures issues de ses anciennes colonies, à voir en elles des sujets de fierté, c’est parce qu’elles lui rappellent ses faillites passées. Or, le silence d’aujourd’hui les prolonge, indiquant qu’une forme narcissique de culpabilité annihile tout esprit de responsabilité. 

Il importe aussi de savoir ce que les Afrodescendants comprennent du legs de leurs ancêtres à la nation, de quelle manière ils l’incarnent.

En partenariat avec Hors Limites, festival littéraire de Seine-Saint-Denis.

 

Générique

Texte Léonora Miano

Avec Léonora Miano et Francis Lassus (batteur) 

Léonora Miano

Léonora Miano est née le 12/03/1973, à Douala, Cameroun.

C'est dans cette ville qu'elle passe son enfance et son adolescence, avant de s'envoler en 1991 pour la France où elle réside depuis. Elle étudie les Lettres Anglo-Américaines, d'abord à Valenciennes, puis à Nanterre.

C'est à l'âge de huit ans qu'elle écrit ses premières poésies, et le roman vient à l'adolescence. Léonora Miano attendra longtemps, avant de proposer ses textes à des éditeurs. Le temps d'avoir le sentiment de posséder une écriture personnelle, qui contienne son tempérament et qui restitue sa musique intérieure.

Son premier roman, L'intérieur de la nuit, a été salué par la critique et plébiscité par les lecteurs.

Plusieurs prix lui ont été attribués : Les lauriers verts de la forêt des livres, Révélation 2005 ; Le Prix Louis Guilloux 2006 ; Le Prix Montalembert du premier roman de femme 2006 ; Le Prix Réné Fallet 2006 ; Le Prix Bernard Palissy 2006. Classé meilleur premier roman français pour l'année 2005 par le magazine Lire, L'intérieur de la nuit fait aussi partie des 10 finalistes de l'édition 2006 du Prix des Cinq Continents de la Francophonie. Contours du jour qui vient a obtenu le Prix Goncourt des Lycéens en 2006

Son roman La saison de l'ombre a obtenu le prix Fémina 2013 et le Prix du roman métis 2013.

© JF Paga - Grasset
Représentations
jeu 30 Mar 2017
  • Bibliothèque Elsa Triolet, Bobigny
Tarifs

Gratuit sur réservation