mc93_icon_1 mc93_icon_10 mc93_icon_11 mc93_icon_12 mc93_icon_13 mc93_icon_14 mc93_icon_15 mc93_icon_16 mc93_icon_17 mc93_icon_18 mc93_icon_19 mc93_icon_2 mc93_icon_20 mc93_icon_21 mc93_icon_22 mc93_icon_23 mc93_icon_24 mc93_icon_25 mc93_icon_26 mc93_icon_3 mc93_icon_4 mc93_icon_5 mc93_icon_6 mc93_icon_7 mc93_icon_8 mc93_icon_9 menu-billetterie menu-calendrier menu-offcanvas menu-participez menu-saison noir_et_rouge_01 noir_et_rouge_02 noir_et_rouge_03 noir_et_rouge_04 noir_et_rouge_05 noir_et_rouge_06 noir_et_rouge_07 noir_et_rouge_08 noir_et_rouge_09 nouveau_symbol_01 nouveau_symbol_02 nouveau_symbol_03 nouveau_symbol_04 nouveau_symbol_05 nouveau_symbol_06 nouveau_symbol_07 nouveau_symbol_08 nouveau_symbol_09 pass-illimite
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies, nous permettant d'améliorer votre expérience d'utilisation. OK

Saison 2016-2017

Présentation

Primo Levi et Ferdinando Camon, conversations

Dominique Lurcel
Dimanche 18 septembre 2016
– Ancienne Gare de déportation, Bobigny

Primo Levi et Ferdinando Camon, conversations ou le Voyage d'Ulysse

Ferdinando Camon s’entretient pour la première fois avec Primo Levi en 1982. Leurs conversations vont s’échelonner régulièrement, jusqu’en 1986.

Ainsi, deux hommes se parlent. Deux écrivains, deux “arpenteurs de mémoire” : l’un est de culture chrétienne, l’autre, on le sait, a vécu comme juif, quarante ans plus tôt, l’expérience d’Auschwitz. Les échanges sont à la fois denses et fluides. Quel que soit le sujet abordé (Auschwitz, évidemment, et l’Allemagne - celle de Hitler et celle d’aujourd’hui - mais aussi le goulag de Soljenitsine, l’acte d’écrire, le métier de chimiste...) la tension de la pensée naît entre les interlocuteurs du sentiment d’urgence qu’ils partagent l’un et l’autre.

Jamais complaisante, ni écrasante, la parole de Primo Levi est une arme, tonique, pour appréhender le présent et prévenir des dangers à venir…

La presse en parle


France Inter, Le Masque et la Plume, 26 avril 2015, par Gilles Costaz
C’est magnifique parce que c’est d’une intelligence et d’une vérité humaine extraordinaire.

Pariscope, par Dimitri Denorme
Dominique Lurcel célèbre avec justesse un vrai théâtre de la parole du témoin. Quasi documentaire. Impeccablement dirigés, les deux comédiens sont irréprochables. (…) La performance de Gérard Cherqui (…) a quelque chose d’hypnotisant.

Générique

D’après Conversations avec Primo Levi de Ferdinando Camon (Éditions Gallimard, 1991)

Adaptation Éric Cénat, Gérard Cherqui et Dominique Lurcel

Mise en scène Dominique Lurcel

Interprétation Éric Cénat (Ferdinando Camon) et Gérard Cherqui (Primo Levi)

Lumières Philippe Lacombe

Costumes Elisabeth de Sauverzac

-

Spectacle subventionné pour sa reprise par l’ONAC du Loiret, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, les régions Centre - Val de Loire et Île-de-France, le Conseil Général du Loiret et la Ville d’Orléans.

Avec le soutien du Cercil – Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv, du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MahJ), du Centre Culturel Italien de Paris et de la Ligue des droits de l’Homme (LdH).

Biographie(s)
Dominique Lurcel

Dominique Lurcel a 70 ans. Il a été professeur de lettres pendant trente ans. Il a notamment été un des fondateurs du Lycée Autogéré de Paris, où il a enseigné pendant quinze ans. Parallèlement, il a toujours pratiqué le théâtre. Etudes avec Bernard Dort, théâtre universitaire avec Philippe Léotard et le futur Théâtre du Soleil, 1er Festival de Nancy (1963). Puis, en 1968, rencontre avec Armand Gatti, dont il mettra en scène cinq pièces, dans le cadre d’un compagnonnage de trente ans. En 1983, il publie Théâtre de Foire au XVIIIe (Ed. 10-18/Christian Bourgois), anthologie à l’origine de nombreux spectacles : Jean-Louis Barrault en fait, en 1986, celui du 40e anniversaire de la Cie Renaud-Barrault. Il associe Dominique Lurcel à toutes les phases de son élaboration. 1989, première mise en scène professionnelle : Lenz de Büchner. Puis, entre 1989 et 1997 c’est, avec différentes Compagnies, Choses Communes, sur des textes de Georges Perec, Supplément au Voyage de Bougainville (Diderot), Passion simple (Annie Ernaux), Conversations avec Primo Levi (Ferdinando Camon), La Coupe et les Lèvres (Musset), En attendant Grouchy (tiré des Diablogues de Dubillard), et Nathan le sage, de Lessing, pièce qu’il traduit – et dont il assurera ultérieurement l’édition en collection Folio-Théâtre (Gallimard), après l’avoir mise en scène une deuxième fois, en 2004.

En 1997, il crée sa propre Compagnie, Passeurs de Mémoires, au sein de laquelle il a créé quinze spectacles.

Toute sa vie, Il a souhaité articuler pratiques théâtrales et pratiques pédagogiques. Passionné par la question de la transmission, il a, à côté de ses créations professionnelles, développé régulièrement actions et projets avec amateurs, en privilégiant les rencontres avec les « minorités visibles », mais également en milieu carcéral. Sa démarche s’inscrit clairement dans le cadre d’un théâtre de service public, hérité de Jean Vilar : primauté du sens, porté par des écritures fortes : un théâtre du verbe, ancré dans les questions de société les plus actuelles, en quête permanente d’échanges avec les différents publics, et porté par la question, posée par Lessing, de « ce qui rapproche et ce qui sépare les hommes ».

Gérard Cherqui

Formé notamment à la Royal Academy of Dramatic Art à Londres. Au théâtre, il travaille avec Frédéric Fisbach, Angela Konrad, Chattie Salamon, Ruth Handlen, Gilles Bouillon, Dominique Lurcel, Patrick Haggiag,... tant les auteurs classiques (Euripide, Molière, Marivaux, Shakespeare...), que contemporains (Christophe Pellet, Boumil Hrabal, Primo Levi, Strindberg, Kafka...). Il a aussi participé à divers ateliers avec Robert Cantarella, Jean-Louis Benoît, Jean-Pierre Sarrazac, Jean Lacornerie, Anna Furse...

Pour le cinéma et la télévision, il tourne pour Charlie Van Damme (Le joueur de violon, Festival de Cannes 1993), Pascal Aubier (Le fils de Gascogne), Bob Swaim, Ian Toynton, Yves Boisset (Jean Moulin, France2), Philippe Lioret (Je vais bien, ne t’en fais pas), Raoul Peck (La Vallée), Marc Fitoussi (La vie d'artiste), Benoît Cohen (Nos enfants chéris - Saisons 01 et 02, Canal+).

Mise en scène : Outrages ordinaires de Julie Gilbert avec les acteurs de l’Oiseau-mouche, maison des Métallos ; Perdu en Alaska spectacle multimédia (création MAC de Créteil, centre d'art Mont Saint Aignan, Scène de Vendôme) ; Alger-Alger (lecture Petit-Odéon, création Tilf, scène nationale Châlons en Champagne, th. Antoine Vitez Aix en Provence) ; La Ballade du vieux Marin (traduction - création Culture Commune, festival Interférences Belfort) ; Arié le lion de Larissa Cain (Musée d'art et d'histoire du judaïsme) ; À une heure incertaine montage de poèmes de Primo Levi ; Primo Levi et Ferdinando Camon : conversations (réalisation film et internet); Vert quoi vers où (réalisation court-métrage avec M. Amalric, Ph. Morier-Genoud).

Auteur : dramatiques et adaptations pour Radio France (Amours en marge de Yoko Ogawa, feuilleton Roland furieux pour France Culture…), scénarios et court-métrages.

éric Cénat

Formé au Conservatoire d'Orléans par Jean Périmony et Jean-Claude Cotillard de 1982 à 1985, il dirige le Théâtre de l'Imprévu qu’il fonde en 1986. En tant que comédien, adaptateur ou metteur en scène, il travaille au sein de sa compagnie sur les textes d’auteurs tels que Denis Diderot, Alfred de Musset, Primo Levi, Ferdinando Camon, Pierre Michon, Albert Londres, Svetlana Alexievitch, Slimane Benaïssa, Odön von Horvath mais aussi Boby Lapointe, Boris Vian, Alphonse Allais, Antoine Blondin, Robert Desnos...

Ses dernières mises en scène sont : Opération Roméo – Tchécoslovaquie, 1984 (création franco-tchéco-slovaque) d’après un texte de l’auteur slovaque Viliam Klimacek au Théâtre de Pardubice  (République Tchèque) en septembre 2014, des rails… (textes de Blaise Cendrars et de Patrice Delbourg) créée au Théâtre de la Tête Noire en novembre 2011 et “Dire dire souvenir” (de Jacques Dupont) au Théâtre de l’Abbaye de Saint Maur en février 2012. En République Tchèque, il a mis en scène Moi je dis NON ! d’après Antigone ; Je suis le dernier homme d’après Rhinocéros ; La Route d’Agota Kristof ; 11 septembre 2001 de Michel Vinaver.. Au Maroc, il a également réalisé Nous, Antigone ! à l’Institut français de Meknès.

Parallèlement à cela, il joue au théâtre sous la direction de différents metteurs en scène : Norbert Aboudarham, Jacques Bondoux, Claude Bonin, Jean-Christophe Cochard, Jacques David, Patrice Douchet, Jacques Dupont, Stéphane Godefroy, Madeleine Gaudiche, Franck Jublot, Gérard Linsolas, Philippe Lipschitz, Dominique Lurcel, Claude Malric, Stella Serfaty, Roland Shön, Bernard Sultan...

Il enregistre également à Radio France/France Culture de nombreuses pièces, dramatiques et fictions. Il travaille pour la télévision sous la direction de Nicolas Cahen, Olivier Guignard et Pascal Heylbroek.

En tant qu’artiste-formateur, il intervient dans des structures très diverses (au sein de l’Education nationale mais également en école de commerce et en milieu pénitentiaire) en France et à l’étranger (Allemagne, République Tchèque, Pologne, Slovaquie, Ukraine…).

Éric Cénat est également titulaire d’une maîtrise d’histoire contemporaine « Le Théâtre d’Orléans : 1937-1947 ».

dates
  • dim 18 septembre 2016 – 16h30
Dates
tarifs

Gratuit

événements

Des visites guidées de l'Ancienne Gare de déportation seront proposées :
samedi 17 septembre à 10h et 14h30
dimanche 18 septembre à 11h et 14h30
Visites gratuites

Inscriptions auprès de la MC93 :
par mail reservationatmc93.com
ou par téléphone 01 41 60 72 72 

À savoir

Ancienne Gare de déportation
151 Avenue Henri Barbusse
93000 Bobigny
+ d'infos