Trois danseurs sont réunis sur scène pour allier leurs spécialités chorégraphiques, accompagnés par un DJ réactif et inspirant. Experts respectivement du coupé-décalé congolais, de la danse urbaine mexicaine et du voguing new-yorkais, ils incarnent avec brio un dialogue des cultures par le mouvement.

Le propos est tout autant politique : ces trois danses, très représentatives des communautés dont elles sont issues, reconnue chacune comme forme de résistance, s’influencent, se nourrissent, se combinent fructueusement, avec virtuosité, sous nos yeux. Le maître mot est l’hybridation suscitée par une rencontre transnationale, fréquemment prônée et pratiquée par Monika Gintersdorfer et le collectif La Fleur, particulièrement vouée ici au plaisir de la forme, comme le suggère le titre de la pièce.