Variations amoureuses est le premier spectacle que j’ai créé à mon arrivée à la direction du Centre Dramatique National de Montluçon. J’avais fait le pari de pouvoir continuer à écrire en étant directrice de CDN
Être fidèle à sa pensée, à ce qu’il a voulu produire sur le spectateur à qui il voulait montrer, je le cite. : « Voyez comme vous vivez mal. »
Trust vient d’un rêve que j’ai fait, où l’on était dans un laboratoire de théâtre, et à la fin du rêve il y a trois personnes qui arrivent en blouses blanches et me tendent un paquet.
Une pièce, pour moi, n’est jamais achevée. Comme un peintre qui travaille inlassablement sur ses œuvres, je cherche toujours à atteindre une plus grande justesse.
Il existe une longue lignée de lapins dans nos imaginaires, depuis Lewis Caroll à Bugs Bunny. Celui d’Alan est plutôt un lapin de garenne : il court vite, il est libre, contrairement à Alan qui est, au départ, coincé et raide.
Je crois que ce qui pose problème c’est de vivre aujourd’hui dans une France où les Français ne sont plus seulement blancs.